A marseille, les taxis débordés n’arrivent plus à gérer l’afflux de clients

A marseille, les taxis débordés n’arrivent plus à gérer l’afflux de clients
13 Sept. 2023

Appel à l'aide des taxis qui n'arrivent plus à satisfaire le nombre toujours en hausse des clients à Marseille

On se rappelle des manifestations des chauffeurs de taxi à Paris et dans d'autres grandes villes, à l'époque où Uber a commencé ses activités. En plus de la facilité de la réservation qui se fait directement à travers l'application, le caractère avantageux des prix proposés sur la plateforme était vu comme une menace à leur travail par ces taxis classiques. Cette période de tension est à priori dépassée.

Une évolution des sociétés de taxi a été remarquée. L'objectif est bien entendu de rester compétitif face à l’entreprise d'origine américaine. Quoi qu'il en soit, la situation est telle que la demande est loin de manquer. Aucun des deux n'a à se plaindre de ne pas avoir assez de clients. C'est même bien le contraire. Ceux qui œuvrent dans ce secteur à Marseille, sont là pour en témoigner.

Saïd Djefaflia, président de LUTM (Locataires Union Taxi Marseille), a par exemple fait part de leur difficulté à suivre le rythme.

Plus précisément, les termes qu'il a utilisés sont les suivants : " le port de croisière, les arrivées, la gare : les taxis n’arrivent plus à faire face à la demande accrue de transports et aujourd’hui, je pense que les VTC sont en train de prendre une forte part de notre activité".

On retient de par ses explications que les taxis ne sont pas assez nombreux pour assurer les demandes des clients. Une insuffisance des licences disponibles est en cause et c'est justement ce point-là qui convient d'être amélioré d'après lui. En effet, un passage du nombre de licences de 1 360 à 1 115 depuis 1995 est à déplorer. Cela équivaut à 265 licences supprimées. Il devrait alors correspondre au nombre de licences supplémentaires à accorder si l'on veut espérer combler le manque et ainsi satisfaire à la demande actuelle.

Pour le moment, le maire de Marseille ne s'est pas prononcé davantage sur le sujet bien qu'il affirme s'être déjà penché sur le dossier. Cela ne ravit cependant pas tout le monde puisque la crainte d'une baisse d'activités est toujours ressentie par une partie des concernés.