Quel est le salaire d’un chauffeur de taxi ?

Quel est le salaire d’un chauffeur de taxi ?
08 Déc. 2022

L’activité des chauffeurs de taxis est remarquable à toute heure et dans presque presque tous les recoins. Cette omniprésence attire la curiosité quant au montant qu’ils peuvent gagner mais avant de juger véritablement sur la valeur de ce montant, il est impératif de revoir les bases de ce métier. 
 

En quoi consiste le métier de chauffeur de taxi ?

Consistant généralement à assurer le transport des personnes et à les conduire à destination, le métier de chauffeur de taxi implique d’autres aptitudes comme le fait d’être au bon endroit au bon moment. Cela nécessite de savoir repérer les lieux où les demandeurs de taxi affluent (aéroports, gares, lieux de divertissements, centres commerciaux…). Ce travail requiert également pour qu’il puisse être rentable une faculté à anticiper les embouteillages, à bien s’orienter en ville et à conduire efficacement.

La voiture constitue bien évidemment l’outil de travail du chauffeur de taxi. Celle-ci doit présenter tous les équipements indispensables au service tel le fameux compteur horométrique, l’indicateur de tarif, et entre autres un système de communication…
 

Quelles sont les contraintes et les avantages de ce travail ? 

Les conditions de travail constituent souvent les principales contraintes du métier de chauffeur de taxi. Le fait de passer principalement son temps à être assis dans le véhicule peut être fatiguant et l’environnement de travail sur route et en déplacement, surtout en ville, peut être assez stressant. Travailler de nuit et même en jour férié nécessite également une certaine accommodation.

En termes d’avantages par contre, il y a cette liberté d’organisation du temps assortie d’une certaine indépendance puisqu’on est maître à bord de son véhicule. De plus, l’exercice du métier peut se faire au moins suivant trois modalités en fonction de ce qui convient à celui qui l’exerce.

On a à priori le choix entre :

  • conduire son propre véhicule : statut « artisans » représentant 56%
  • louer à un prestataire spécialisé : statut « chauffeurs locataires » représentant 27%
  • travailler pour une entreprise de taxis : statut « conducteurs salariés » représentant 17%

 

Quelles études et quelles conditions pour être conducteur(trice) de taxi ?

Ce qui mérite d’être remarqué au préalable c’est que l’obtention du certificat de capacité professionnelle (CCPCT) exigé par l’exercice du métier de conducteur(trice) de taxi ne se fait pas au niveau de l’éducation nationale, vu que l’organisation de cette profession est du ressort du ministère de l’intérieur.  

Les conditions à remplir pour pouvoir l’acquérir sont les suivantes :

  • possession du permis de conduire B depuis 3 ans, 2 ans si apprentissage anticipée de conduite
  • avoir une bonne condition physique et se soumettre à une visite médicale
  • ne pas avoir de casier judiciaire (bulletin n°3 vierge)
  • être diplômé(e) en secourisme depuis moins de 2 ans (PSCN1 minimum)
  • passer l’examen assorti d’une épreuve de conduite et de comportement. La préparation à cet examen peut se faire de façon individuelle ou dans le cadre d’une formation de 2 mois.

A noter qu’il faut approcher la préfecture de son domicile pour le dossier de candidature. Précisons en outre que les conducteurs de taxi ont l’obligation de suivre une formation continue dont les rythmes dépendent de l’ancienneté.
 

Quel salaire attendre de ce métier et quelles perspectives d’évolution de carrière ? 

Il est assez compliqué de fournir un montant exact quant au salaire d’un conducteur de taxi étant donné que plusieurs éléments entrent en compte dans la valeur de celui-ci. Les variations résultent de la différence de situation entre les chauffeurs de nuit ou de jour, ceux qui exercent en ville ou non…Il y a également des pourboires. Quoi qu’il en soit, en se basant sur ce que gagne un conducteur salarié opérant en ville, on peut avancer un montant de 1 600 ou 1 700€ mensuel. Pour le cas des artisans, ce revenu peut s’élever à 3 000 ou 3 200€ par mois.

En termes d’évolution, ce sont les chauffeurs-locataires qui progressent généralement en artisans une fois leur expérience validée et après avoir obtenu une autorisation de stationnement. C’est-à-dire, qu’à partir de là, ils vont travailler à leur propre compte. Autre perspective : l’orientation vers les activités de transports spécialisés à l’instar de ceux relatifs à la scolarité, aux personnes handicapés ou à mobilité réduite, la livraison, etc.